Du 11 au 13 janvier, à 20h30, au théâtre François Ponsard
Le plus autobiographique des romans de Camus. Il y dresse l’état des lieux de “ l’homme occidental moderne ” égoïste, vivant dans le divertissement, coupé des notions de justice et de responsabilité. C’est aussi une réponse subtile au dogme de l’existentialisme : non nous ne sommes pas maitres de tout !
Un certain Clamence… Jean-Baptiste… se confie à un inconnu, dans un bar douteux d’Amsterdam. Comme une sorte d’exorcisme, s’écoule la longue confession de ce “héros des temps modernes” qui ne peut plus jouer le jeu du pouvoir et de l’apparence, et qui préfère la fuite, la chute, lucide (?), orgueilleuse et prophétique.
S’opère alors le retournement : celui qui s’accuse devient le juge…
Car nous sommes tous suspects, pour une mèche de cheveu qui dépasse, pour un regard mal dirigé, une poubelle mal remplie, une lumière mal éteinte…
Tous coupables, donc tous punissables.
Ce texte aborde un des thèmes essentiels de la “ condition humaine ” : la responsabilité de tous dans le naufrage de l’humanité. Solitaire ou solidaire…
Agir ou rester inactif, se laisser couler au fil de l’eau, ou intervenir. Et si on intervient… est-ce pour le bien de l’Autre ou pour sa propre satisfaction ?
Une raison d’aller voir la pièce ? Parce que c’est Camus. Pour la beauté du texte. Parce que le propos est actuel, trop actuel. Parce que vous aimez le théâtre. Parce que Camus est à votre programme de Français ou de Philo.
Parce qu’il vous arrive de réfléchir…
Durée : 1h40
A partir de 18 ans
Tarif : de 10 à 27€